Voyage en Italie

Voyage en Italie

Préparatifs de voyage, vous pouvez partir maintenant !

Vous avez l’autorisation de partir et vous programmez de faire un circuit en Italie. C’est vous qui faites la valise des affaires de plage et votre conjoint ou conjointe vous a indiqué les 12 éléments qu’il fallait emporter.

Saurez-vous mémoriser cette liste de 12 éléments et les restituer de mémoire.

Vous n'avez rien oublié ? Rappelez vous les 12 éléments à emporter et inscrivez les ci-dessous (en minuscules) :

Intuition, créativité et mémoire II

Intuition, créativité et mémoire II

Notre cerveau dans ses fonctions de réflexion et de production d’idées, se manifeste selon deux grands processus distincts : le raisonnement analytique, qui échafaude des solutions en progressant étape par étape et l’intuition qui produit des idées nouvelles par fulgurances. Il apparaît de plus en plus évident que le « phénomène mémoire » participe à ces processus de production d’idées et sans doute, plus particulièrement, à celui de l’intuition.

Le processus basique du fonctionnement de la mémoire comprend trois phases


Ce stockage constitue un gisement colossal d’informations, de connaissances, d’expériences, de savoirs et de savoir-faire, de ressentis, de vécus, de visions, voire d’illusions, de fantasmes et de fantasmagories, mais aussi de désirs et de sentiments, etc., gisement dans lequel nous puisons en permanence des éléments fragmentaires afin de les faire remonter à notre conscience pour assumer les « tâches cérébrales » de notre vie consciente. C’est la restitution.

 

Le surgissement intuitif

création

Mais il existe un autre processus cérébral : l’intuition. Celle-ci se manifeste sous forme de synthèses mentales, non explicables véritablement. En puisant de façon inconsciente dans le terreau des multiples éléments stockés dans notre cerveau, ce processus fait surgir dans notre conscience les manifestations intuitives de notre cerveau (Cf. Article « Intuition, Créativité et Mémoire I »).

Notre activité intuitive engendre ainsi pour une bonne part, sous forme d’émergences mentales, nos éclosions créatives. Cette créativité génère des novations, voire des innovations, dont la portée dépend des capacités et du caractère de la personne, du contexte, du moment et du lieu.

 

Qu’est-ce que le génie ?

Nancy Andreasen« C’est la capacité à produire quelque chose de hautement original. » selon Nancy Andreasen, neuroscientifique, psychiatre de l’université de l’Iowa, qui a étudié les caractéristiques du génie chez nombre de personnalités exceptionnelles de notre époque.

Cette capacité créative, que ce soit celle d’un Einstein, d’un Mozart, d’un Picasso, d’un George Lucas (Scénariste, réalisateur et producteur « Star Wars, Indiana Jones »), ne doit pas être confondue avec l’autre définition du génie, dite psychomotrice, caractérisant un individu possédant un QI (Quotient intellectuel) de 140 ou plus. On peut avoir un QI extrêmement élevé (140 ou plus) et ne rien accomplir et, à l’inverse, réaliser des productions majeures avec un QI de 120–130.

Georges LucasCette capacité créative, que ce soit celle d’un Einstein, d’un Mozart, d’un Picasso, d’un George Lucas (Scénariste, réalisateur et producteur « Star Wars, Indiana Jones »), ne doit pas être confondue avec l’autre définition du génie, dite psychomotrice, caractérisant un individu possédant un QI (Quotient intellectuel) de 140 ou plus. On peut avoir un QI extrêmement élevé (140 ou plus) et ne rien accomplir et, à l’inverse, réaliser des productions majeures avec un QI de 120–130.

L’exemple de George Lucas, dont le cerveau a été observé à l’IRM., est riche d’enseignement. George Lucas est un passionné d’anthropologie, d’histoire, de sociologie, de neurosciences, de technologie numérique, d’architecture, de design et de littérature. « Comme pour d’autres personnalités créatives remarquables, Nancy Andreasen constate : des activations plus fortes des cortex associatifs, ces aires cérébrales qui permettent les associations d’idées. »

John KouniosSous une autre formulation, John Kounios, de l’université Drexel près de Philadelphie et directeur du Creativity Research Lab, et son confrère Marc Beeman, déclarent : « La créativité peut être pensée comme l’habileté à faire des connexions non évidentes. » Or, dans le fonctionnement habituel du cerveau, les tâches cognitives (S’exprimer, calculer, mémoriser une mélodie, …) sont effectuées dans des régions cérébrales distinctes et séparées, à l’image de la mémoire qui, elle-même, est compartimentée. « Une inhibition naturelle empêcherait les différentes parties du cerveau de se mêler du travail des autres. » Or, dans des cas ponctuels pour certains individus ou naturellement pour d’autres, cette inhibition serait moins forte, permettant des dialogues entre parties du cerveau peu habituées à communiquer entre elles.

En résumé, « La créativité viendrait d’une diminution du contrôle exercé par le lobe frontal sur le reste du cerveau. Les pensées des personnes créatives seraient donc un peu moins disciplinées. »

Le surgissement de l’idée nouvelle, voire l’idée géniale, l’illumination, nécessiterait dans nombre de cas cet état de désinhibition. Ces fulgurances peuvent être favorisées par toutes les activités qui élargissent le champ de l’attention et évitent la concentration au sens de rétrécissement du panorama de la conscience. Ainsi, « une émotion positive, qui élargit l’attention, est bénéfique pour la créativité alors que les pensées anxieuses, en rétrécissant le champ attentionnel, sont délétères. » Il y a une similitude entre le développement de la mémoire et le développement du potentiel créatif intuitif. La mémoire aime la diversité : plus les centres d’intérêt d’un individu sont variés, plus les milieux sociaux qu’il fréquente sont différents, meilleures sont les conditions d’épanouissement de sa mémoire. De même, plus les sujets d’intérêt sont multiples, plus les temps de désinhibition et les temps « d’ennui » pendant lesquels le cerveau « tourne en roue libre » sont fréquents, plus les conditions sont propices à la créativité.

Le potentiel créatif se définit selon 10 critères. Cinq traits de personnalité et cinq dimensions cognitives:

potentiel créatif

 

Les 4 niveaux de créativité, en fonction de l’œuvre accomplie:

L’intuition opère dans les domaines du non quantifiable. Et pourtant elle est la synthèse de pesées d’éléments différents, sorte de quantification indéfinissable. Aux échecs, lorsque la partie devient indécidable, on dit que « C’est le meilleur joueur qui a toujours de la chance. »

 

Quelques conseils pour épanouir votre imagination et votre créativité

Sachez rêver, regardez des bêtises à la télévision, découvrez des univers inhabituels, dégagez-vous de vos habitudes et explorez les profondeurs de votre mémoire 😉

La plasticité du cerveau

La plasticité du cerveau

Notre cerveau possède la capacité étonnante de développer des savoir-faire nouveaux que ce soit dans ses aptitudes de concentration, de mémorisation, de raisonnement mental, d’apprentissage, et d’expression, pour ne citer que ces domaines, et ce, pratiquement à tout âge.

C’est ce que l’on appelle la plasticité du cerveau. Celui-ci développe des zones de savoir-faire grâce à l’entraînement, la pratique et la répétition d’exercices dans des disciplines ou matières particulières.

Le bridgeur ou le joueur d’échecs développent une mémoire spécifique à leur activité, l’orateur expérimenté a acquis une aisance verbale à exprimer sans effort apparent un long exposé et une vivacité d’esprit à répondre aux questions qui lui sont posées, l’homme politique mémorise mieux qu’un autre les noms et les visages par l’habitude que son cerveau a acquise de se rappeler qui est qui, le responsable d’entreprise décèle immédiatement l’erreur d’une proposition qui lui est faite dans sa spécialité professionnelle parce qu’il en maîtrise les éléments logiques alors qu’il se trouvera moins à l’aise dans un secteur qui lui est étranger.

Nous connaissons les performances des comédiens qui sont capables d’apprendre de longs textes en peu de temps ou encore celles des personnes qui parlent quatre, cinq, six langues, voire davantage. Leur entraînement et leur pratique permanente a développé dans leur cerveau des savoir-faire spécifiques dédiés à ces apprentissages.

multilingue

Ces différents savoir-faire s’acquièrent d’autant mieux que l’apprentissage est envisagé sous l’angle d’une véritable éducation du cerveau.

C’est la base des formations Mens Sana.

Oxygénez votre cerveau

Oxygénez votre cerveau

Le cerveau, gros consommateur d’oxygène

 

L’oxygène est essentiel à la vie. Chacune de nos cellules doit s’approvisionner en oxygène (O2) et se débarrasser du dioxyde de carbone (CO2), pour ses fonctions métaboliques.

Le cerveau, centre de contrôle de notre organisme a un besoin énorme d’oxygène (jusqu’à 25% de tout l’oxygène qui entre dans le corps), et mieux vaut le contenter.. sinon, il passera en mode ‘défense’ se qui se traduit la plupart du temps par une perte de conscience.

Le cerveau est gros consommateur d’oxygène et la mémoire a besoin d’oxygène pour être performante.

Pour oxygéner votre cerveau

 

Quelques exercices de respiration, sans forcer, ne peuvent qu’être bénéfiques (sauf pour ceux atteints de tuberculose pulmonaire et d’épilepsie).

Debout, les bras le long du corps, respirez amplement en remplissant d’air d’abord le bas de vos poumons (Poussez l’abdomen en avant), puis en emplissant d’air le haut des poumons.

Puis expirez en vidant d’abord le haut des poumons, puis le bas. Ne bloquez pas l’air dans les poumons.schema-respiration

Faites cet exercice trois à cinq minutes par jour, sans forcer.

Si vous vous sentez essoufflé, c’est que vous forcez trop.

 

 

 

 

Vous pouvez aussi rythmer votre respiration en marchant. En inspirant sur 2, 4 ou 6 pas et en expirant sur le même nombre de pas. Si vous vous sentez essoufflé en faisant cet exercice, diminuez le nombre de pas sur lequel vous vous rythmez.